Parlons un peu de théâtre pour une fois. Et quoi de mieux qu'un périple en juillet à Avignon pour s'immerger dans ce monde ? Pendant le Festival, la ville se transforme en une bulle de liberté créatrice où chacun essaie de tirer son épingle du jeu : artistes de rue, troupes morbides, acteurs anonymes ou renommés, danseurs de hip-hop et mousquetaires se côtoient dans un joyeux bordel exhibitionniste. Les troupes rivalisent d'ingéniosité pour attirer l'œil du spectateur. C'est que faire le tri entre la pléthore de pièces et spectacles en tous genres est une vraie gageure : à vue d'œil, on recense pas loin de 2000 représentations par jour...
Difficile par conséquent de se faire une idée à partir du programme, nous aurons donc recours au système B : Bouche-à-oreille, Ballades dans les ruelles et Bières en terrasse. Si certains choix coulent de source (pour certaines pièces, nous n'irons pas plus loin que le titre, voire l'affiche : "Faites l'amour avec un Belge", "Les monologues du pénis", "Ma femme me prend pour un sextoy", "Ma voisine ne suce pas que de la glace !", "Plus c'est long plus c'est...", "Un homme viiite !", "Jeune con recherche appart en coloc" (avec Félicien de Loft Story 2...), "Et Dieu créa les folles",...), constituer notre programme de la semaine n'est pas chose aisée. Une fois cela fait, la course d'orientation dans Avignon peut commencer (la carte de la ville est d'ailleurs l'élément indispensable de tout festivalier qui se respecte). Au détour d'une quinzaine de spectacles, révélations, pièces imbuvables et moments hilarants rythmeront notre séjour.
Stones (Compagnie Orto - Da, Théâtre Buffon) : le rideau s'ouvre, offrant au regard du public une statue humaine illustrant l'Holocauste. A partir de ce point de départ figé, les cinq mimes se mettent progressivement en mouvement, donnant vie à la statue. Le reste du spectacle est constitué de divers tableaux évoquants la persécution des Juifs durant la seconde guerre mondiale. Malgré quelques longueurs - en début de spectacle notamment -, les acteurs offrent des moments savoureux. Enduits de glaise des pieds à la tête - ce qui donne aux statues une véracité remarquable-, ils parviennent avec justesse et humour à détourner les symboles de l'Holocauste et à en tirer des ressorts poétiques et comiques : les barbelés encerclant le camp de concentration servent tour à tour de harpe ou de grille de morpion géante; les étoiles de David phosphorescentes se croisent dans un splendide ballet nocturne, avant de venir se figer sur la poitrine de leurs propriétaires; les bulles de savon offrent un répit ludique sous la douche de la chambre à gaz,... Rivalisant d'inventivité, la troupe parvient à insuffler de la poésie au sein de la noirceur du propos. Le message ne s'en ressent que plus fortement. Parfois poignant, souvent drôle, et toujours déconcertant, Stones interpelle et fait partie des rares spectacles qui arrivent à divertir tout en participant à notre mémoire collective.
Prévert Pour Vivre (Théâtre Lumière - Présence Pasteur) : ce spectacle, reprenant des textes de Prévert connus pour certains, relativement obscurs pour d'autres, avait tout pour être alléchant. D'ailleurs, Christophe Feltz, l'interprète masculin, parvient à tirer son épingle du jeu. Malheureusement, on ne peut pas en dire de même pour son acolyte féminine (Catherine Javaloyès). D'une part, elle ne parvient pas à retranscrire l'émotion des textes de l'écrivain français, d'autre part, elle aura surtout brillé par sa stupéfiante absence de dessous... Plutôt mal servi par une mise en scène quelque peu fainéante et des intermèdes musicaux pas franchement indispensables, ce spectacle est inégal. Certains passages restent très intéressants, mais d'autres vraiment barbants.
Mon Alter Hugo (Gérard Berliner - Théâtre Le Palace) : ne tournons pas autour du pot : ce spectacle est absolument navrant. L'affiche et les commentaires du programme du festival étaient pourtant une fois de plus de bonne augure. Sous prétexte de vouloir démocratiser la vie et l'oeuvre d'Hugo, Gérard Berliner nous sert un indigeste tour de chant digne des pires comédies musicales, entrecoupé de splendides récitations de textes. En effet, si les passages parlés - où l'acteur déclame avec passion, verve et talent les textes de l'auteur - restent de bons moments, les parties chantées gâchent tout et sont à proprement parler insupportables. A tel point que, passé la moitité du spectacle, l'écouter chanter relève de la souffrance physique. Rendre hommage à Victor Hugo est une intention on ne peut plus louable, et Gérard Berliner le fait avec une émotion non feinte. Mais le traitement musical de la vie d'un des plus grands auteurs français est tout simplement consternant (outre des niaiseries telles que "aimer c'est plus que vivre" chantées à longueur de spectacle, il arrive entre autres à massacrer Le Poème de Léopoldine et à le rendre indigeste. Un sacré exploit...). On s'étonne par conséquent du succès connu par cette pièce (nommé pour le Molière du meilleur spectacle musical, des centaines de représentation à Paris et en Province depuis 3 ans) et on lit avec effarement et incompréhension les critiques unaniment dythirambiques.
Les Bonimenteurs (Jean-Marc Michelangeli et Didier Landucci - Cour d'Honneur de la Faculté des Sciences) : Avec les Bonimenteurs, on est en terrain connu : aucun risque d'en sortir déçu. Après les avoir vus il y a quelques années dans un minuscule théâtre parisien, c'est avec joie que nous les retrouvons à Avignon, en plein air. Le duo rend noblesse à l'idée d'improvisation, sur un ton résolument comique. Leur spectale fait mouche, et le fou rire est garanti. Les resorts comiques du duo semblent inépuisables, ils jonglent avec les mots comme d'autres avec les balles. Il faut les voir tenter de mettre en situation la notion de concupiscence dans un monde post-apocalyptique où le béton a imposé sa loi (les thèmes d'improvisation, choisis par les spectateurs, sont en général particulèrement ardus, ce que les acteurs ne manquent pas de faire remarquer). Imbuvable, au premier abord ? Oui, mais les deux clowns se jouent des situations les plus périlleuses (improviser une chanson sur le thème "4x4", et réussir l'exploit de faire chanter le refrain en choeur par le public) et des mots les plus incompréhensibles (essayer donc de tirer quelque chose de mots ou expressions tels que : "mitochondrie", "faire paquette", "A330", "expectorer", "liposuccion",...) pour le plus grand plaisir de nos zygomatiques. Un vrai régal.
Movin' Melvin Brown "Me, Ray Charles and Sammy Davis Jr." (Melvin Brown - Théâtre Notre-Dame) : S'il y a bien une chose qui saute aux yeux, c'est l'amour fou que Melvin Brown voue à la soul music, aux claquettes et au music-hall dans son ensemble. Son spectacle est un hommage respectueux et touchant à deux de ses idoles : Ray Charles et Sammy Davis Jr. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il leur fait honneur. Melvin Brown met une telle conviction et une telle ferveur dans sa voix et ses pas de danse qu'il fait aisément voler en éclat les quelques défauts de son show. Il parvient à se mettre la salle dans la poche en deux claquements de chaussure et nous entraîne avec délice dans son univers de paillette. Emouvant hommage et très beau show.
Difficile par conséquent de se faire une idée à partir du programme, nous aurons donc recours au système B : Bouche-à-oreille, Ballades dans les ruelles et Bières en terrasse. Si certains choix coulent de source (pour certaines pièces, nous n'irons pas plus loin que le titre, voire l'affiche : "Faites l'amour avec un Belge", "Les monologues du pénis", "Ma femme me prend pour un sextoy", "Ma voisine ne suce pas que de la glace !", "Plus c'est long plus c'est...", "Un homme viiite !", "Jeune con recherche appart en coloc" (avec Félicien de Loft Story 2...), "Et Dieu créa les folles",...), constituer notre programme de la semaine n'est pas chose aisée. Une fois cela fait, la course d'orientation dans Avignon peut commencer (la carte de la ville est d'ailleurs l'élément indispensable de tout festivalier qui se respecte). Au détour d'une quinzaine de spectacles, révélations, pièces imbuvables et moments hilarants rythmeront notre séjour.
Stones (Compagnie Orto - Da, Théâtre Buffon) : le rideau s'ouvre, offrant au regard du public une statue humaine illustrant l'Holocauste. A partir de ce point de départ figé, les cinq mimes se mettent progressivement en mouvement, donnant vie à la statue. Le reste du spectacle est constitué de divers tableaux évoquants la persécution des Juifs durant la seconde guerre mondiale. Malgré quelques longueurs - en début de spectacle notamment -, les acteurs offrent des moments savoureux. Enduits de glaise des pieds à la tête - ce qui donne aux statues une véracité remarquable-, ils parviennent avec justesse et humour à détourner les symboles de l'Holocauste et à en tirer des ressorts poétiques et comiques : les barbelés encerclant le camp de concentration servent tour à tour de harpe ou de grille de morpion géante; les étoiles de David phosphorescentes se croisent dans un splendide ballet nocturne, avant de venir se figer sur la poitrine de leurs propriétaires; les bulles de savon offrent un répit ludique sous la douche de la chambre à gaz,... Rivalisant d'inventivité, la troupe parvient à insuffler de la poésie au sein de la noirceur du propos. Le message ne s'en ressent que plus fortement. Parfois poignant, souvent drôle, et toujours déconcertant, Stones interpelle et fait partie des rares spectacles qui arrivent à divertir tout en participant à notre mémoire collective.
Prévert Pour Vivre (Théâtre Lumière - Présence Pasteur) : ce spectacle, reprenant des textes de Prévert connus pour certains, relativement obscurs pour d'autres, avait tout pour être alléchant. D'ailleurs, Christophe Feltz, l'interprète masculin, parvient à tirer son épingle du jeu. Malheureusement, on ne peut pas en dire de même pour son acolyte féminine (Catherine Javaloyès). D'une part, elle ne parvient pas à retranscrire l'émotion des textes de l'écrivain français, d'autre part, elle aura surtout brillé par sa stupéfiante absence de dessous... Plutôt mal servi par une mise en scène quelque peu fainéante et des intermèdes musicaux pas franchement indispensables, ce spectacle est inégal. Certains passages restent très intéressants, mais d'autres vraiment barbants.
Mon Alter Hugo (Gérard Berliner - Théâtre Le Palace) : ne tournons pas autour du pot : ce spectacle est absolument navrant. L'affiche et les commentaires du programme du festival étaient pourtant une fois de plus de bonne augure. Sous prétexte de vouloir démocratiser la vie et l'oeuvre d'Hugo, Gérard Berliner nous sert un indigeste tour de chant digne des pires comédies musicales, entrecoupé de splendides récitations de textes. En effet, si les passages parlés - où l'acteur déclame avec passion, verve et talent les textes de l'auteur - restent de bons moments, les parties chantées gâchent tout et sont à proprement parler insupportables. A tel point que, passé la moitité du spectacle, l'écouter chanter relève de la souffrance physique. Rendre hommage à Victor Hugo est une intention on ne peut plus louable, et Gérard Berliner le fait avec une émotion non feinte. Mais le traitement musical de la vie d'un des plus grands auteurs français est tout simplement consternant (outre des niaiseries telles que "aimer c'est plus que vivre" chantées à longueur de spectacle, il arrive entre autres à massacrer Le Poème de Léopoldine et à le rendre indigeste. Un sacré exploit...). On s'étonne par conséquent du succès connu par cette pièce (nommé pour le Molière du meilleur spectacle musical, des centaines de représentation à Paris et en Province depuis 3 ans) et on lit avec effarement et incompréhension les critiques unaniment dythirambiques.
Les Bonimenteurs (Jean-Marc Michelangeli et Didier Landucci - Cour d'Honneur de la Faculté des Sciences) : Avec les Bonimenteurs, on est en terrain connu : aucun risque d'en sortir déçu. Après les avoir vus il y a quelques années dans un minuscule théâtre parisien, c'est avec joie que nous les retrouvons à Avignon, en plein air. Le duo rend noblesse à l'idée d'improvisation, sur un ton résolument comique. Leur spectale fait mouche, et le fou rire est garanti. Les resorts comiques du duo semblent inépuisables, ils jonglent avec les mots comme d'autres avec les balles. Il faut les voir tenter de mettre en situation la notion de concupiscence dans un monde post-apocalyptique où le béton a imposé sa loi (les thèmes d'improvisation, choisis par les spectateurs, sont en général particulèrement ardus, ce que les acteurs ne manquent pas de faire remarquer). Imbuvable, au premier abord ? Oui, mais les deux clowns se jouent des situations les plus périlleuses (improviser une chanson sur le thème "4x4", et réussir l'exploit de faire chanter le refrain en choeur par le public) et des mots les plus incompréhensibles (essayer donc de tirer quelque chose de mots ou expressions tels que : "mitochondrie", "faire paquette", "A330", "expectorer", "liposuccion",...) pour le plus grand plaisir de nos zygomatiques. Un vrai régal.
Movin' Melvin Brown "Me, Ray Charles and Sammy Davis Jr." (Melvin Brown - Théâtre Notre-Dame) : S'il y a bien une chose qui saute aux yeux, c'est l'amour fou que Melvin Brown voue à la soul music, aux claquettes et au music-hall dans son ensemble. Son spectacle est un hommage respectueux et touchant à deux de ses idoles : Ray Charles et Sammy Davis Jr. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il leur fait honneur. Melvin Brown met une telle conviction et une telle ferveur dans sa voix et ses pas de danse qu'il fait aisément voler en éclat les quelques défauts de son show. Il parvient à se mettre la salle dans la poche en deux claquements de chaussure et nous entraîne avec délice dans son univers de paillette. Emouvant hommage et très beau show.
Polymachin (Les Cruellas - Théâtre du Bourg Neuf) : Preuve est faite que le bouche-à-oreilles est la meilleure façon d'aborder le festival d'Avignon. Sans lui, on serait passé à côté de cette remarquable pièce : peu d'affiches dans la ville, pas de tentative de persuasion dans les rues, pas de représentation dans l'Hexagone auparavant. Polymachin fait clairement partie des quelques bijoux noyés au milieu du fatras des spectacles Avignonais et qu'on n'aurait pas forcément eu l'idée d'aller voir. Les Cruellas sont un duo d'actrices sénégalaises (Marième Faye et Madia Ndiaye, qui vivent à Dakar) à la complicité évidente. Polymachin révèle ces deux comédiennes drôles, espiègles et attachantes. Au fil de dialogues savoureux et sans tabou, le duo dresse un portrait de l'Afrique tour à tour hilarant, osé, tendre ou subversif et qui, surtout, sent le vécu. La mise en scène, sobre mais futée, sert parfaitement le propos. Le tout est remarquablement bien joué et touche juste à plusieurs reprises. Avec comme fil rouge le thème de la polygamie, Polymachin donne tout son sens à la notion de rire militant : l'humour donne ici plus de poids au message. La pièce est lucide et sans concession, impertinente et fine. On ne s'ennuie pas une seule seconde. On ne peut que vous conseiller chaudement ce spectacle : toutes les personnes à qui nous l'avons conseillé en sont resorties ravies.
La Fontaine Fables (Compagnie Roseau - Espace Roseau) : pas grand chose à dire de cette mise en scène des fables de La Fontaine, si ce n'est que le jeu des acteurs n'a aucune nuance (ils semblent n'être dôtés - surtout l'interprète féminine - que de trois registres d'interprétation : hystérie, grimace ou chuchotement), que l'ensemble est globalement plat et peu passionnant, et qu'à quelques exceptions près, elle ne fait pas grâce aux textes de La Fontaine.
Gainsbourg, moi non plus (Coup de Poker / Gevrey Chambertin - La Tâche d'Encre) : servi par d'excellents musiciens jazz (un contrebassiste, un guitariste et un violoniste-guitariste), Gevrey Chambertin recrée l'univers de Serge Gainsbourg à travers ses chansons, sa voix et sa posture inimitable. La ressemblance est d'ailleurs parfois frappante et la précision de l'interprétation révèle un mimétisme impressionnant. Gevrey Chambertin évite l'écueil du "best of" (il compile en trois minutes chrono les titres les plus connus de Gainsbourg dans un meddley jazzy) et privilégie les chansons du début de sa carrière (fin années 50-début 60), laissant la part belle aux textes du grand Serge et à ses cruels mais délicieux aphorismes. Le spectacle transpire la passion et le respect, les chansons sont superbement reprises. Mais plus qu'un concert, c'est vraiment un spectacle musical de haut vol auquel nous assistons : le groupe met en scène sur un ton comique les petites phrases caustiques de Gainsbourg, et c'est souvent très drôle.
Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare (Compagnie Philippe Person - Théâtre du Balcon) : version déjantée de la pièce de Shakespeare, recontextualisées dans les années 50. L'on y croise deux officiers de l'U.S. Army dont l'un est fou d'Elvis Presley (Bénedict) et l'autre amoureux transi et naif (Claudio), une pimbèche émasculatrice qui s'assumme (Béatrice), un patriarche féru de Coca-Cola (Léonato), un mafieux sicilien (Don Juan), une femme de chambre nymphomane (Marguerite), une fille docile (Hero),... D'une comédie romantique classique, la troupe parvient à tirer une pièce hilarante où les personnages sont plus barrés les uns que les autres. Ce cocktail explosif fait souffler un vent de fraîcheur et de folie sur la pièce. Cette liberté de ton revendiquée est une vrai réussite : inspiré, excellemment interprété, extrêmement drôle, on resort de ce spectacle enchanté.
Les Contes de la Petite Fille Moche (Teatro Pazzo et La Traverscène / Julien Daillère - Théâtre Tremplin) : Julien Daillère, seul sur scène, plante le décor d'une cour de récréation avec ses enfants jouant et riant en toute innocence. Mais cette innocence n'est que de surface, semble nous dire l'acteur : il nous emmène tout au long de la pièce dans la tête d'enfants d'école primaire, nous fait partager leurs pensées, des plus sombres au plus naïves. Paré d'un masque (un pour chaque personnage), il distille six saynètes où il passe en revue les types enfants que nous avons pu être plus jeunes ou qui ont pu être nos copains d'école : la petite fille moche et grosse (et qui le sait), le garçon rebelle dont les parents ont divorcé et qui ne veut pas qu'on le commande, la fille intello et anxieuse qui déteste ses lunettes, la petite fille noire adoptée, la fille qui sait qu'elle est stupide et le petit garçon qu'on prend pour une fille. L'interprétation, très subtile, nous fait plonger dans nos souvenirs d'enfance. Elle nous rappelle que la tête d'un enfant est traversée par des tas de questions et d'interrogations qui nous font sourire maintenant mais qui sonnent terriblement vraies et sont parfois dures à vivre. Les Contes de la Petite Fille Moche est une chronique poétique, très juste et touchante de l'enfance dans ce qu'elle a de plus cruelle.
Dommage de se fier à des préjugés pour choisir des spectacles. Arriver à Avignon avec un esprit davantage ouvert, aurait été plus judicieux!
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