mardi 27 décembre 2011

Best Of 2011 (1-20) : LES INCONTOURNABLES


La Playlist Deezer :


The Black Keys "El Camino"
Parce qu'on a visionné une centaine de fois le clip de "Lonely Boy" et c'est toujours aussi bon. Parce qu'El Camino devrait être remboursé par la sécurité sociale. Parce que ça faisait un moment qu'un disque ne nous avait pas autant donné envie de sauter dans tous les sens.

Miles Kane "Colour Of The Trap"
Parce que "Come Closer" et "Rearrange". Parce qu'en 2011, à part Alex Turner, on ne voit pas de songwriter anglais de cet acabit. Parce que les Last Shadow Puppets n'étaient pas un feu de paille. Parce que la tradition pop liverpuldienne a de beaux jours devant elle.

Arctic Monkeys "Suck It And See"
Parce qu'on ne donnait pas chez de leur peau à leurs débuts et qu'on s'est planté en beauté. Parce que plus on écoute Suck It And See plus on l'aime. Parce qu'à chaque album les anglais deviennent de plus en plus passionnants. Parce que même avec sa nouvelle coupe de cheveux, Alex Turner a la classe. Parce que depuis leur passage chez Josh Homme, les anglais ont pris une autre dimension.

Anna Calvi "Anna Calvi"
Parce qu'on a toujours rêvé d'entendre une torero anglaise chanter comme Patti Smith ou PJ Harvey. Parce que quelle voix ! Parce qu'on pense que c'est une future grande.

Danger Mouse & Daniele Luppi "Rome"
Parce que tout ce que touche Danger Mouse se transforme en or (Gnarls Barkley, Gorillaz, Broken Bells, Black Keys, Beck, Sparklehorse). Parce que Jack White et Norah Jones n'ont peut-être jamais aussi bien chanté. Parce que les mélodies et les arrangements de corde sont superbes. Parce qu'on s'attend à voir surgir Clint Eastwood à tout moment.

Stephen Malkmus & The Jicks "Mirror Traffic"
Parce qu'il n'y a rien à jeter sur cet album. Parce que le chant décontracté de Stephen Malkmus. Parce qu'après plus de vingt ans de carrière, Stephen Malkmus est au top de sa forme.

Wild Beasts "Smother"
Parce qu'on avait adoré Two Dancers et que Smother est tout aussi bon. Parce que si on arrive à passer outre le chant maniéré, on découvre un trésor de mélodies et d'émotions.

Wilco "The Whole Love"
Parce que Wilco, c'est comme le bon vin, ça s'améliore avec l'âge. Parce que les américains jonglent avec les styles avec une dextérité peu commune. Parce que The Whole Love est passionnant de bout en bout.

Metronomy "The English Riviera"
Parce que malgré toute l'agaçante hype qui entoure Metronomy, on aime The English Riviera. Parce que "Everything Goes My Way" est devenue notre sonnerie de portable. Parce que Metronomy a ensoleillé notre été. Parce que "The Bay" est une chanson parfaite.

WU LYF "Go Tell Fire To The Mountain"
Parce que dès les premières notes, ça saute aux oreilles : Go Tell Fire To The Mountain a été enregistré avec les tripes. Parce que WU LYF ne fait pas semblant. Parce que leur musique ne ressemble à aucune autre et rien que pour ça on les remercie. Parce qu'on attend la suite avec impatience.

The Horrors "Skying"
Parce qu'on n'aime pas les synthés mais on aime Skying : les chansons doivent vraiment être bonnes. Parce qu'après l'excellent Primary Colors, The Horrors s'impose comme un groupe-caméléon de première catégorie.

Little Dragon "Ritual Union"
Parce que le chant sensuel de Yukimi Nagano. Parce que Ritual Union est la parfaite bande son de nos plaisirs nocturnes. Parce qu'à la surenchère de production souvent de mise, Little Dragon préfère un minimalisme judicieux et efficace.

Liam Finn "Fomo"
Parce que Liam Finn prouve une nouvelle fois qu'il est capable d'envolées pop remarquables. Parce qu'avec une production plus léchée, Fomo met la barre encore plus haut qu'I'll Be Lightning. Parce que Liam Finn s'affranchit enfin de l'ombre pesante d'Elliott Smith qui planait sur son premier album.

François & The Atlas Mountain "E Volo Love"
Parce qu'on veut bien être "les plus beaux". Parce qu'E Volo Love est un voyage paisible et lumineux. Parce que même l'accent anglais à couper au couteau du chanteur ne rompt pas le charme de l'album. Parce que cocorico ! François & The Atlas Mountain signe le plus joli disque français de l'année.

Noel Gallagher "Noel Gallagher's High Flying Birds"
Parce que maintenant on sait lequel des deux frangins a un cerveau (on s'en doutait légèrement). Parce que le match par album interposé met Beady Eye au tapis. Parce que dans le rayon pop, Noel fait preuve d'un savoir-faire qui lui permet de la ramener. Contrairement à d'autres. Parce qu'on avait un peu peur de la suite après le divorce-pugilat d'Oasis, mais l'aîné Gallagher signe un des tous meilleurs albums de 2011.

Connan Mockasin "Forever Dolphin Love" 
Parce que Forever Dolphin Lovetrip à mi-chemin entre rêve et cauchemar, est l'OVNI de l'année. Parce que l'album est peuplé de sons bizarres, de voix étranges, de riffs hypnotiques qui forment un tout miraculeusement cohérent et magique.

Girls "Father, Son, Holy Ghost"
Parce qu'on est jaloux de leur nom. Parce que Girls parle beaucoup (surtout ?) de filles et on aime les gens logiques. Parce que Girls écrit de splendides chansons, mille-feuilles mélodiques aux sentiments exacerbés. Parce qu'ils nous rendent heureux en chantant leur désarroi.

General Elektriks "Parker Street"
Parce qu'après le succès mérité de l'excellent Good City For Dreamers, la suite est à la hauteur de nos espérances. Parce qu'Hervé Salters est passé maître dans l'art du groove tranquille. Parce qu'au lieu d'opter pour un enchaînement de singles qui lui aurait ouvert les portes des radios, Hervé Salters signe un vrai album, dense et enthousiasmant. Parce qu'on aimerait jouer du clavier comme lui.

Crocodiles "Sleep Forever"
Parce que la noirceur leur va si bien. Parce qu'en provoquant une collision entre shoegaze et pop, Crocodiles a sans doute trouvé sa formule magique. Parce que Sleep Forever est l'album que les Black Rebel Motorcycle Club n'ont pas réussi à enregistrer après Baby 81.

Black Lips "Arabia Mountain"
Parce que d'entrée, on se prend en plein poire "Family Tree", hymne survolté et euphorisant. Parce qu'a priori on ne voyait pas bien le rapport entre les américains excités du ciboulot et Mark Ronson (qui a produit l'album). Le résultat leur donne raison. Parce que même si légèrement assagis (le son lo-fi n'est plus de mise), les Black Lips demeurent de redoutables garage-rockeurs. Parce que même trop long, Arabia Mountain comporte un grand nombre de refrains débiles mais diablement efficaces.

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